Venise… En amoureux, en famille, avec des amis, d’autres amis… pour 31 décembre. En développement personnel aussi. Venise, chaque année renouvelé, comme un passage annuel dans le ventre mou et doux de la Terre.
Jusqu’au 31 décembre 2013. Le choc. L’électrochoc. La rupture.
Mort à Venise.
Ejectée du ventre de la mer. Départ précipité. Pour ne plus revenir.
Jusqu’à il y a deux jours (la suite du séjour 2022 en cliquant ici)
Pélerinage jusqu’à San Pantalon et sa vierge à l’enfant au coquelicot – Madonna del papavero (1333) Paolo Veneziano.
Ce tableau découvert par hasard, à l’époque au fond d’un couloir, était destiné à ma maman. Comme je n’ai pas pu le partager avec elle, il a servi de base aux faire-parts, accompagné d’extraits du Christ au Coquelicot de Christian Bobin.
Quelle émotion, après 9 ans, de retrouver ce tableau, à une place différente…. J’ai laissé un faire-part, j’ai fermé une blessure, je repars le cœur ouvert, nourrie de tout l’amour transmis par ma maman.
Le tableau avec la Madone au Coquelicot représente la Vierge Marie tenant l’Enfant Jésus en train de saisir le coquelicot que la mère tient dans sa main droite. Elle ne regarde pas son Fils, mais vers nous avec une expression triste. Ce coquelicot symbolise le sommeil de la mort que traversera Jésus pour le salut des hommes. Pour l’instant, Marie enlève à l’Enfant ce présage malheureux qui s’accomplira avec la passion et la mort sur la croix de Jésus.
Substantifique Moelle 